Chez les constructeurs comme auprès des ménages, les motorisations diesel ne sont plus à la fête. Pourtant, les ventes de ces véhicules existent toujours, notamment sur le marché de l’occasion. Mieux encore, les entrées en ateliers restent fréquentes. Très récemment, ce sont des problèmes liés au réservoir d’AdBlue qui ont fait l’actualité, preuve que les interventions en après-vente sont nécessaires, au moins autant que les besoins en formation continue sur cette énergie spécifique.
Depuis plusieurs années, tous les constructeurs automobiles doivent se soumettre à des normes anti-pollution précises et rigoureuses. Au gré du temps, les pots catalytiques ou les filtres à particules sont venus équiper les motorisations diesel, décrites comme les plus polluantes. L’AdBlue s’est également répandu depuis 2005, d’abord pour les poids-lourds, puis à l’ensemble des véhicules diesel équipés d’un système de réduction catalytique sélective (SRC). Depuis 2018 et la norme Euro 6, ce système s’est imposé sur tous les véhicules diesel.
Or, une récente défaillance dans le réservoir d’urée chez certains constructeurs est venue sonner le rappel sur l’importance, pour le personnel qualifié des ateliers, de rester compétent et efficace autour de l’après-vente des motorisations diesel. Car si l’hybridation et l’électrification du parc automobile sont évidemment une réalité, le diesel roule encore beaucoup sur nos routes, et ce pour de longues années encore. Aujourd’hui, 53% du parc roulant fonctionne encore au diesel.
Trois formations à la dépollution diesel au GNFA
Pour preuve, les récents chiffres avancés par NGC-Data® : 132 263 véhicules diesel ont été immatriculés entre janvier et août 2023. C’est environ 50 000 immatriculations de moins qu’en 2022, certes, mais les ventes persistent, réparties entre particuliers, entreprises, loueurs longues durée, etc… Les potentielles entrées en atelier liées à ce carburant lourd ne disparaîtront donc pas de sitôt.
Face à la persistance des moteurs diesel, la formation apparaît toujours aussi essentielle. Le GNFA propose ainsi trois modules de formation pertinents pour les professionnels, qui leur permettront de mieux comprendre et résoudre les problèmes liés à la dépollution diesel. Cette mise à jour des compétences est cruciale pour maintenir des véhicules conformes et fiables, répondre aux besoins du marché, et maintenir la compétitivité de son entreprise.
Le dispositif Compétences Emplois 2023-2025 appliqué aux formations du GNFA
Les formations disponibles :
- Intervenir sur les systèmes de réduction des Nox
- Dépollution diesel, système SCR_AdBlue
- Dépollution diesel, système EGR et piège à Nox
Ces formations conçues et déployées par les experts du GNFA vous permettront de profiter d’une prise en charge intégrale des coûts pédagogiques engagés, sans avance de frais, par le biais du dispositif Compétences Emplois 2023-2025.
Les défauts ou l’usure des systèmes de dépollution diesel peuvent entraîner des pannes coûteuses et des émissions excessives de NOx, ce qui compromet la conformité environnementale des véhicules. Les techniciens et mécaniciens doivent être prêts à diagnostiquer et à réparer ces problèmes pour maintenir la performance des moteurs diesel.
Les motorisations diesel construites pour durer
Malgré la tendance à la réduction des ventes de véhicules diesel, ces motorisations demeurent populaires. La fiabilité, l’efficacité énergétique et la durabilité de ces moteurs expliquent en grande partie cette persistance. De plus, les coûts de carburant et la longévité des véhicules demeurent des facteurs clés pour les acheteurs, d’autant plus à l’heure d’une électrification de la mobilité qui a fait grimper le prix d’achat moyen d’une voiture neuve ou d’occasion.
En se formant par le biais du GNFA, les professionnels de l’Après-Vente automobile seront mieux préparés à faire face aux défis actuels des systèmes de dépollution diesel. Autre argument à prendre en considération : le retard dans le lancement des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Les ZFE sont des zones où seuls les véhicules conformes aux normes environnementales les plus récentes sont autorisés à circuler. Cependant, en raison de désaccords essentiellement politiques, la mise en action de ces zones est retardée.
À noter que les vignettes Crit’Air 1 et 2 resteront autorisées dans les ZFE au moins jusqu’en 2025, si ce n’est plus tard encore. Or, une voiture diesel répondant à la norme Euro 6 bénéficie d’une vignette Crit’Air 2, et cela concerne l’ensemble des véhicules fabriqués depuis le 1er janvier 2011.
Avec les ZFE, toujours plus d’entrées en ateliers pour le diesel ?
Les professionnels de l’automobile, en se formant aux dernières technologies de dépollution, seront mieux préparés à répondre aux exigences futures des ZFE une fois qu’elles seront définitivement instaurées. Leur expertise sera précieuse, dans les années à venir, pour les propriétaires de véhicules qui chercheront à maintenir leur conformité et éviter ainsi des restrictions en termes de mobilité, et des amendes potentielles.
Alors que l’électrification gagne du terrain, il ne faut pas oublier qu’environ 19 millions de véhicules diesel continuent de circuler actuellement sur nos routes. La formation à la dépollution diesel reste une priorité. Elle s’inscrit non seulement dans une démarche de préservation de l’environnement, mais contribue aussi à assurer la compétence et la durabilité des professionnels de l’Après-Vente automobile dans un avenir où la diversité des motorisations sera la norme.
GNFA, former pour transformer