À l’occasion de la Journée de la filière automobile à Paris, le message passé par le ministre de l’Économie a été très clair : il n’y aura aucun recul au sujet des motorisations électriques, bien au contraire. Un discours qui tranche avec une forme de réticence des réparateurs indépendants à prendre en charge les interventions sur les véhicules électriques ou hybrides.
C’est au Carrousel du Louvre que les grands acteurs du secteur automobile s’étaient donné rendez-vous mardi 24 octobre, pour la Journée de la filière automobile. Pour l’occasion, le ministre de l’Économie avait fait le déplacement, et a ainsi pu répondre à l’appel lancé par Luc Châtel, président de la PFA (Plateforme Automobile). Celui-ci réclame un véritable accompagnement de l’État pour opérer définitivement le virage vers l’électrique.
Bruno Le Maire s’est engagé, au nom du gouvernement, à soutenir ce vaste projet collectif, et a notamment confirmé cet objectif : deux millions de voitures électriques produites en France à l’horizon 2030. Plus que jamais, l’électrification du parc automobile est une réalité, et le gouvernement a promis, entre autres choses, d’apporter de nouvelles aides financières, aux acheteurs comme aux constructeurs.
Le prix de vente des voitures électriques, trop élevé pour de nombreux ménages, devrait progressivement baisser. Pour exemple récent, Stellantis, par le biais de la marque Citröen, lance prochainement la ë-C3, au prix de 23.300 euros hors bonus. Une nouvelle cible de ménages devrait donc peu à peu, à son tour, avoir accès à l’électrique, ce qui aura pour conséquence de continuer de faire grimper le nombre de voitures à batterie sur les routes hexagonales.
25% des réparateurs indépendants n’interviennent pas sur les véhicules électriques
La Branche des Services de l’Automobile et de la Mobilité est, elle, d’ores et déjà prête à faire face à cette réalité. Néanmoins, certains professionnels ne sont pas encore décidés à franchir le cap, si l’on en croit un sondage du mois d’août dernier, publié par l’équipementier Bosch… On y apprend notamment que 25% des réparateurs indépendants n’accueillent pas de véhicule électrique dans leurs ateliers.
Or, 93% des interventions effectuées sur un véhicule électrique ou hybride concernent des actes de maintenance très courants. Alors pourquoi s’y refuser ? Peut-être par manque d’information et de formation, puisque 58% des professionnels sondés estiment avoir besoin de formations adaptées.
Des formations variées et adaptées au GNFA
Les équipes du GNFA se tiennent justement à la disposition de toutes celles et ceux qui éprouvent la nécessité d’être formés à l’électrique, et notamment les réparateurs indépendants. Le GNFA, leader de la formation continue au sein de la Branche, propose de nombreux modules de formation susceptibles de vous intéresser et de vous faire monter en compétences :
- La découverte des véhicules électriques et hybrides et de leur environnement
- Habilitation B0L et particularités des véhicules électriques et hybrides
- Habilitation B2VL, BCL, B0L et interventions sur véhicules électriques et hybrides
- Intervenez efficacement sur les systèmes de climatisation des véhicules électrifiés
- Intervenir sur les véhicules électriques et hybrides
Pour ajouter à cela, ces différentes formations bénéficient du dispositif Compétences Emplois 2023-2025, ce qui implique que les apprenants n’auront aucune avance de frais à effectuer, et que l’intégralité des coûts pédagogiques de la formation suivie sera prise en charge par l’OPCO Mobilités.
Le programme Advenir, des formations et des aides pour tous les professionnels
Dans un autre registre, le programme Advenir, développé en partenariat avec l’Avere-France et Mobilians, permet également à l’ensemble des professionnels de la Branche de bénéficier de formations et d’aides à l’installation de bornes de recharge.
Un premier module (« Quelle infrastructure pour quels besoins ? »), destiné aux dirigeants et chefs d’entreprise, est disponible. Le second module (« Quelle recharge pour quel client ? »), conçu pour les populations professionnelles en lien direct avec le client (service, après-vente), est également accessible, avant l’arrivée, courant 2024, d’un troisième module dessiné pour les techniciens.
14 centres GNFA dans toute la France
Par ailleurs, le GNFA est omniprésent sur tout le territoire hexagonal, et vient d’ouvrir un 14e centre de formation, à Beaune, en région Bourgogne-Franche-Comté. Il y a inévitablement un centre GNFA proche des locaux de votre entreprise, ce qui permet de minimiser les coûts et les temps de déplacement.
GNFA, former pour transformer