Avec un parc roulant de plus en plus âgé, des contrôles techniques en hausse et une transition vers les véhicules électriques qui peine à décoller, les professionnels de la Branche des Services de l’Automobile et de la Mobilité sont plus que jamais concernés par les besoins en maintenance des voitures thermiques.
Le passage à l’électrique est évidemment inéluctable et transformera, à terme, le paysage automobile mondial. Mais le présent est assez différent, en attestent les derniers chiffres révélés par AAA Data, assez équivoques : le parc roulant moyen, en France, continue de vieillir. En 2023, l’âge moyen des véhicules a atteint 11,9 ans, soit une augmentation de 0,3 an par rapport à l’exercice précédent.
Ce phénomène est exacerbé par le fait que plus de la moitié des voitures en circulation ont plus de 10 ans. Cette situation pose des défis particuliers en matière de maintenance et d’entretien, nécessitant des compétences spécifiques et à jour, ainsi qu’une expertise technique actualisée.
1,4 million de contrôles techniques supplémentaires en 2023
Malgré les incitations au passage à l’électrique, la transition peine à se concrétiser en France. Les chiffres montrent que seulement 2% du parc automobile est composé de voitures électriques. Cette stagnation peut être attribuée à divers facteurs, tels que la méfiance des consommateurs, le coût d’achat initial élevé, mais aussi la méconnaissance des véhicules électriques. À ce sujet, le GNFA, en partenariat avec l’Avere-France et Mobilians, propose différents modules de formation, via le programme Advenir, notamment pour permettre aux professionnels d’accompagner au mieux les particuliers dans leur passage à l’électrique.
La prise de pouvoir des véhicules plus écologiques se fera bel et bien, ce qui rappelle l’importance de former les professionnels aux technologies émergentes.
En parallèle, comme évoqué en amont, l’âge moyen des automobiles en France va crescendo. Conséquence logique, l’année 2023 a vu une augmentation significative du nombre de contrôles techniques réalisés dans le pays. Selon le bilan de l’Utac-OTC, près de 1,4 million de contrôles supplémentaires ont été effectués par rapport à l’année précédente. Cette augmentation souligne l’importance accrue de maintenir les véhicules en très bon état de fonctionnement, pour assurer la sécurité de tous, et se conformer aux réglementations en vigueur. Le rôle des professionnels de la Branche des Services de l’Automobile et de la Mobilité est donc essentiel.
L’entretien et l’usure, des leviers de rentabilité
Face à ces différentes données, plusieurs défis sont proposés à ces derniers. Et le GNFA propose une gamme complète de formations spécifiquement conçues pour répondre aux besoins distincts du secteur de la Maintenance. Parmi les modules les plus pertinents figurent :
- La géométrie des trains roulants, contrôle et réglage
- Trains roulants : techniques de diagnostic
- Le remplacement des amortisseurs
- Le remplacement des roulements et des rotules
- Remplacer les pièces d’usure des boîtes de vitesses modernes
- L’entretien des boîtes de vitesses robotisées et automatiques
- Mieux vendre un pré-contrôle technique
Ces modules de formation permettront aux professionnels d’améliorer leurs compétences et de disposer des connaissances réactualisées et nécessaires pour relever les défis actuels de la maintenance automobile. De plus, la plupart bénéficie du dispositif Compétences Emplois 2023-2025, permettant d’accéder à une prise en charge intégrale des coûts engagés, sans avance de frais, grâce à l’accompagnement et le soutien des principaux acteurs de la Branche.
Savoir alerter son client de l’usure de telle ou telle pièce, de la capacité de votre équipe à effectuer l’entretien annuel de son véhicule, c’est aussi prouver son expérience et sa vigilance, en plus de pouvoir agir sur les ventes additionnelles.
Les multiples atouts de la formation continue
Se former, c’est aussi garantir à sa clientèle un service de qualité, une sécurité accrue sur les routes pour les conducteurs comme pour les passagers, gagner en légitimité et en satisfaction client pour booster sa rentabilité. Surtout, se former actionne également le levier du temps, si précieux dans un atelier : réaliser une opération ou un geste en moins de temps qu’auparavant, et avec plus d’expertise.
Les professionnels se forment aussi pour mieux pratiquer leur activité, pas nécessairement pour découvrir de nouvelles techniques ou technologies. Certains modules de formation du GNFA sont axés sur la méthodologie afin de permettre, à terme, à l’apprenant de gagner en efficacité dans son quotidien professionnel sur telle ou telle mission.
GNFA, former pour transformer