Alors que le virage de l’électrification a été pris par tous les constructeurs, la PFA invite les professionnels à la prudence. Pour son président, Luc Châtel, la transition énergétique du secteur automobile doit aussi passer par d’autres alternatives en termes de motorisation.
Il y a quelques mois seulement, l’Europe validait définitivement le projet visant à interdire la vente de voitures neuves à moteur thermique ou hybride à l’horizon 2035. Dès lors, la tendance initiée plus tôt chez les constructeurs, à savoir de booster la production de véhicules électriques, est allée crescendo. Ce alors qu’une révision de ce projet, visant à la neutralité carbone en 2050, dans le cadre du Plan Vert, est possible à l’horizon 2026.
La course vers la réduction de la pollution née de l’industrie automobile reste une priorité, mais les défiances vis-à-vis de la seule électrification comme solution de repli se font entendre. Pourquoi vouloir se limiter à une seule énergie pour relever le défi de l’environnement ? C’est la question que pose notamment Luc Châtel.
Lutter contre les émissions de CO2 par tous les moyens
« L’objectif n’est pas d’avoir 100 % de véhicules électriques. On a choisi l’électrique parce que c’était la seule solution disponible sur l’étagère. On a 1 200 000 véhicules électriques en France sur un total de 40 000 000 de véhicules. Et en 2035, lorsqu’on ne vendra plus de véhicules thermiques en Europe, il n’y aura qu’un tiers du parc qui sera électrique, a mentionné le président de la PFA (Plateforme automobile) à l’occasion d’un débat organisé par l’association Équilibre des énergies. Donc, pour régler le problème des émissions de CO2 dans l’automobile, il faut activer tous les leviers ».
L’ancien ministre de l’Éducation nationale ouvre donc la porte à un parc automobile qui laisserait de la place aux véhicules hybrides, électriques, ou pourquoi pas à des motorisations fonctionnelles par le biais de carburants de synthèse.
L’électrification, une réalité à prendre en compte
Le GNFA est évidemment prêt à accompagner l’ensemble des professionnels de la Branche des Services de l’Automobile et de la Mobilité dans cette période charnière. L’électrification des véhicules restera une réalité durable, et les entrées en ateliers seront toujours plus nombreuses au gré des années. En ce sens, outre les habilitations nécessaires pour intervenir sur ce type de voitures, plusieurs formations ou parcours de formation conçus et déployés par des équipes d’experts, permettront la montée en compétences du personnel qualifié :
- La découverte des véhicules électriques et hybrides et de leur environnement
- VE-VH, exploitez les outils d’atelier associés
- Intervenir sur les véhicules électriques et hybrides
- Les systèmes de climatisation réversible des VE/VH
Par ailleurs, puisqu’il existe des raisons de penser que les motorisations thermiques, ou au moins hybrides, sont encore là pour de très nombreuses années, continuer à se former autour de ce type de véhicules paraît essentiel. La recherche et le développement de l’industrie automobile ne se concentrent pas uniquement sur l’électrique, bien au contraire. Le GNFA dispose aussi de nombreux modules pensés pour faire monter en compétences les professionnels de l’Après-Vente, comme :
Se former pour intervenir sur tous types de motorisations
Toutes ces formations sont issues d’un catalogue de formation particulièrement riche et varié, et présentent le grand avantage d’être éligibles au dispositif Compétences Emplois 2023-2025 permettant de profiter d’une prise en charge intégrale, sans avance de frais, des coûts engagés.
« Il n’y a pas de solution parfaite. On va y arriver en additionnant les bonnes volontés et les différentes solutions« , conclut Luc Châtel. Une chose est sûre, tous les acteurs de l’industrie automobile, y compris la Branche des Services de l’Automobile et de la Mobilité, sont concernés et mobilisés par la volonté de faire basculer le secteur vers une transition énergétique fiable et durable.
GNFA, former pour transformer